27/06/2019
Qui n’a jamais trouvé d’excuses pour éviter de s’engager dans une activité physique ? Nombreux sont les prétextes énumérés, par nous-mêmes ou par nos proches, pour échapper à la pratique du sport – vécu comme une corvée. « Je n’ai pas le temps », « je commence la semaine prochaine, promis ! », « je suis trop fatiguée », « c’est trop loin de chez moi » … Bien-sûr, nous pouvons penser que ces excuses sont le fruit d’un manque de volonté, d’un flegmatisme chronique ; de piteux prétextes élaborés par les rois de la procrastination.
Mais nous pouvons aussi en prendre le contrepied et réfléchir plus en profondeur sur ce que révèle cette stratégie d’évitement. Intéressons-nous de plus près à ces significations cachées, symptomatiques du rôle puissant du cerveau et de son subconscient.
Sport : d’où vient la peur d’en faire (et comment la vaincre) ?
En réalité, nous n’avons pas peur du « sport » en lui-même ; c’est plutôt le MOT qui peut nous effrayer. Pour certains, le sport ravive de mauvais souvenirs, échos de leur enfance ou de séances imposées à l’école. Beaucoup regrettent cet enseignement à base d’évaluation et de performance : il ne favorise pas l’épanouissement de soi et ne véhicule pas une image très positive du sport. En effet, qui n’a jamais eu peur, au collège, d’être « sélectionné en dernier » lors de la constitution des équipes ? Sans parler du sentiment de ne pas être à la hauteur ou de la crainte d’être « moins fort que … ».
Pour beaucoup, le sport est synonyme de compétition et de comparaison ; il contraindrait à se mesurer aux autres, à braver le regard d’autrui, à essayer de devenir « le meilleur ». Or, ce n’est pas là l’essence profonde du sport, comme l’exprime d’ailleurs très bien le sociologue Pierre Merle : « l’activité sportive n’a pas pour objet d’être performant par rapport aux autres, mais d’être performant par rapport à soi. »
Découvrons ensemble les mécanismes psychiques mis en jeu au travers du mot « SPORT » – qui au demeurant, semble être doté de super pouvoirs pour améliorer notre santé et notre mental.
Nos conseils pour retrouver le goût de l’exercice
– Fixez-vous objectifs à atteindre (pour vous, pas pour les autres) : Soyez réalistes dans vos objectifs et fixez-vous progressivement des étapes qu’il vous semble possible d’atteindre. Chaque petite victoire vous mènera vers davantage de confiance et de performance. Notez vos résultats si vous souhaitez constater votre évolution.
– Identifiez les sports qui vous correspondent le mieux : Internet, réseaux sociaux, Fête du Sport, Forum des Associations, discussions entre amis … De nombreuses ressources sont à votre disposition pour découvrir les activités sportives répondant le mieux à vos attentes. Bien souvent, des séances d’essai sont proposés dans les clubs ou salles de fitness.
– Prenez soin de vous : Accordez-vous du temps, rien qu’à vous, et libérez un (ou plusieurs) créneau régulier dans votre agenda pour prendre de bonnes habitudes et trouver votre rythme de croisière.
– Entourez-vous de personnes bienveillantes : Pratiquer un sport avec vos proches peut vous aider à relever ce défi, tant que la relation se veut bienveillante et non compétitive. Préparez ensemble vos séances, inscrivez-vous à des cours en commun … bref, transformez votre challenge en dynamique collective !
– Apprenez à être tolérant envers vous-mêmes : Restez à l’écoute de votre corps et de vos envies, ne repoussez pas vos limites si vous les savez temporairement infranchissables. Trouvez le bon équilibre et avancez pas à pas.
– Devenez le leader sport de votre entreprise en organisant des activités physiques dans votre entreprise : Pratiquer un sport au travail peut vous aider à pallier au manque de temps dont vous souffrez au quotidien. Ces temps de pause entre collègues peuvent être source de motivation ! En plus d’améliorer votre forme physique, vous contribuez à améliorer la cohésion d’équipe. Chez Coach Me Happy, nous pouvons vous accompagner dans cette direction !
Un article de Tiffanie Guéret-Laferte et Chloé Lenoir